Prenez la voix de Raymond Devos et lisez à haute voix.
Hier je croise un ami et je lui dis :
– J’ai deux nouvelles, une bonne et une bonne.
– Ah bon ! qu’il me répond. Il y a pas de mauvaises nouvelles ?
– Si forcément, on peut pas toujours être bon, que je lui dit.
– Alors t’as une bonne et une mauvaise nouvelle ! qu’il me dit.
– Ben non, j’ai deux bonnes nouvelles.
Il se rapproche un peu et en riant sous cape :
– C’est vrai qu’elle est plutôt sympa la nouvelle bonne.
– Mais non, que je lui dit. Je te parle pas de la nouvelle bonne, mais de MA nouvelle. La bonne.
– Elle est pas nouvelle la bonne, ça fait 3 ans qu’elle travaille ici.
Je me calme un peu, respire deux secondes :
– L’une est une histoire, plutôt bonne, l’autre est une annonce, une nouvelle, plutôt bonne aussi.
– Et donc, que je lui dit, tu la trouve bonne ma nouvelle ?
– Je sais pas, qu’il me dit, je l’ai pas lu.
– Mais je te parle de l’annonce.
– Ben je sais pas non plus, tu m’as encore rien dit, qu’il me dit.
– Ah mais d’accord… donc c’est une bonne nouvelle pour une de mes bonnes histoires, à raconter à la nouvelle bonne.
Ca m’a fait rire deux minutes… passons.

Dans cette noyade du quotidien à laquelle nous sommes toutes et tous plus ou moins soumis, j’ai complètement oublié de vous parler de cette bonne nouvelle : la publication de ma nouvelle « Et l’Homme ne fut pas » dans le numéro 5 du magazine Le Bruit qui Court.
Ca met le sourire à un auteur ce genre de nouvelle, quand elle est bonne ^_^